Fiche Ethologie - La Sexualité [Cheval Mag]
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Fiche Ethologie - La Sexualité [Cheval Mag]
Cheval Mag n°285 - Août 1995 :
La sexualité des équidés est plus complexe qu'il n'y paraît. En milieu naturel, les chevaux ne se reproduisent que sur une petite période de l'année, et suivant un rituel de séduction bien défini. Réceptif toute l'année, l'étalon doit donc se plier aux cycles sexuels des juments, et attendre leurs invitations pour s'accoupler. En outre, des mécanismes subtils d'émigration des jeunes pouliches arrivées à maturité sexuelle évitent l'accomplissement d'incestes, totalement inexistants chez les chevaux vivants en liberté.
Contrairement aux mâles qui produisent en permanence une quantité relativement égale de testostérone (hormone sexuelle mâle), les période de chaleurs ou "oestrus" des juments sont étroitement liées à l'apparition des beaux jours. L'intensité de la lumière serait le principal facteur du déclenchement des phases d'oestrus, que les Anglo-saxons qualifient de "in season", soulignant ainsi le caractère saisonnier de la sexualité de la jument. L'allongement des jours agissant sur le cerveau, il modifie indirectement le fonctionnement du système génital : pendant la période de reproduction, la jument développe plusieurs cycles, au cours desquels elle invite l'étalon à venir la féconder. Pour ce faire, elle adopte une posture campée caractéristique, la queue relevée pour dégager la vulve.
Les comportements sexuels proprement dits ont plusieurs étapes. L'apparition des premières chaleurs entraîne généralement de violents combats entre les mâles, dont l'issue détermine l'accès aux juments. Mais si l'étalon doit prouver sa supériorité sur ses concurrents, il se tient ensuite à la disposition de la jument convoitée : c'est effectivement elle qui, à travers des messages chimiques contenus dans l'urine, l'informe de sa disponibilité sexuelle, jusqu'au moment où elle l'invite à s'accoupler. Toute la parade séduction conciste alors à rassurer la femelle par des appels de contact répétés, associés à une phase de toilettage. Les accouplements successifs se prolongent naturellement toute la période d'oestrus afin d'assurer la fertilisation de la jument et, à travers elle, la continuité de l'espèce.
NB : image trouvée sur le net.
La sexualité des équidés est plus complexe qu'il n'y paraît. En milieu naturel, les chevaux ne se reproduisent que sur une petite période de l'année, et suivant un rituel de séduction bien défini. Réceptif toute l'année, l'étalon doit donc se plier aux cycles sexuels des juments, et attendre leurs invitations pour s'accoupler. En outre, des mécanismes subtils d'émigration des jeunes pouliches arrivées à maturité sexuelle évitent l'accomplissement d'incestes, totalement inexistants chez les chevaux vivants en liberté.
Contrairement aux mâles qui produisent en permanence une quantité relativement égale de testostérone (hormone sexuelle mâle), les période de chaleurs ou "oestrus" des juments sont étroitement liées à l'apparition des beaux jours. L'intensité de la lumière serait le principal facteur du déclenchement des phases d'oestrus, que les Anglo-saxons qualifient de "in season", soulignant ainsi le caractère saisonnier de la sexualité de la jument. L'allongement des jours agissant sur le cerveau, il modifie indirectement le fonctionnement du système génital : pendant la période de reproduction, la jument développe plusieurs cycles, au cours desquels elle invite l'étalon à venir la féconder. Pour ce faire, elle adopte une posture campée caractéristique, la queue relevée pour dégager la vulve.
Les comportements sexuels proprement dits ont plusieurs étapes. L'apparition des premières chaleurs entraîne généralement de violents combats entre les mâles, dont l'issue détermine l'accès aux juments. Mais si l'étalon doit prouver sa supériorité sur ses concurrents, il se tient ensuite à la disposition de la jument convoitée : c'est effectivement elle qui, à travers des messages chimiques contenus dans l'urine, l'informe de sa disponibilité sexuelle, jusqu'au moment où elle l'invite à s'accoupler. Toute la parade séduction conciste alors à rassurer la femelle par des appels de contact répétés, associés à une phase de toilettage. Les accouplements successifs se prolongent naturellement toute la période d'oestrus afin d'assurer la fertilisation de la jument et, à travers elle, la continuité de l'espèce.
NB : image trouvée sur le net.
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