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L'ennui chez le cheval : stéréotypies (ou tics)

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Message par gebouye Mar 12 Jan 2016, 11:11

Bonjour à toutes et tous,

Voici 2 articles liés aux tics chez les chevaux qui s'ennuient.

Le premier est de l'IFCF.

L'article :

Les stéréotypies

Stéréotypies orales
Les plus connues sont le tic à l’appui et le tic à l’air mais il en existe une grande variété. Répétés inlassablement, ils sont qualifiés de «stéréotypies orales» car ils font intervenir la bouche. Vous pouvez voir des chevaux qui sortent leur langue sans arrêt et la bougent, d’autres qui la mâchent, d’autres qui la frottent sur un support, certains lèchent sans arrêt, font claquer leurs lèvres en secouant la tête, etc.

Un cheval qui tique à l’appui saisit des objets fixes avec ses incisives et tire en arrière en faisant un bruit rauque caractéristique qui signifie le passage de l’air dans l’œsophage. Un cheval qui tique à l’air prend la même posture d’encolure et fait le même bruit sans prendre appui. 

Ces comportements ont été associés à différents problèmes de santé incluant notamment une usure excessive des dents et une difficulté à maintenir un poids constant. Contrairement à une idée reçue, des radios montrent que le cheval n’avale pas d’air au cours de ce tic mais il distend fortement son œsophage à ce moment là.

Il a été suggéré que le tic à l’appui ou le tic à l’air pourrait augmenter l’écoulement de salive et réduire l’acidité gastrique associée à une nourriture à base de concentrés. La salive a un effet tampon sur l’acidité de l’estomac. 
L’importance des ulcères gastriques chez les chevaux avec une alimentation rationnée est maintenant reconnue: 82% des chevaux de course présentent des lésions ainsi que 51% de poulains pur sang de moins de 3 mois.
Le lien entre le tic et la présence d’ulcères n’est pas établi. L’apparition de ces 2 pathologies est toutefois clairement liée au stress ressenti par les individus. Ainsi, certains chevaux et certaines races développent plus d’ulcères, de tics, ou font plus de coliques que d’autres car ils sont plus stressés.

Stéréotypies locomotrices
Le tic de l’ours et l’encensement sont deux stéréotypies locomotrices fréquentes.

Dans le cas du tic à l’ours, le cheval déporte son poids d’un antérieur sur l’autre, ce qui crée un «balancement». Les chevaux tiquent généralement à l’ours devant la porte de leur box.

L’encensement est la succession de mouvements violents de la tête de bas en haut.

Le tic déambulatoire est une autre stéréotypie locomotrice : le cheval tourne inlassablement dans son box.

Les facteurs de risques
Des études épidémiologiques ont identifié des pratiques dans l’entretien des chevaux qui sont associées à l’existence de comportements anormaux chez les chevaux de course. Les facteurs incluent des quantités journalières de fourrage trop faibles (moins de 6,8kg), des écuries qui limitent la communication entre chevaux, la restriction des mouvements (cheval au box), l’appauvrissement du milieu (pas de stimulation sensorielle).

D'autre part, l’impact du sevrage est considérable. En effet, il s’agit d’un moment particulièrement stressant pour le jeune, lié à de nombreux changements tels que la rupture brutale du lien avec sa mère, un changement de régime alimentaire, un nouveau logement, un nouveau groupe social et souvent une augmentation des contacts avec l’humain. Une étude à long terme a montré que les poulains qui développent le tic à l’appui l’expriment en moyenne dès l’âge de 20 semaines. Les auteurs soulignent qu’après le sevrage, les poulains auxquels on donne des concentrés sont plus sujets à développer le tic à l’appui que ceux qui n’ont pas de concentrés.
Bien qu’un apport de concentrés puisse aider le poulain d’un point de vue nutritionnel, il pourrait aussi compromettre la santé de la muqueuse gastrique et aurait du mal à supplanter le besoin comportemental de téter. La grande motivation à téter pourrait faciliter l’apparition du tic à l’appui.

La restriction de mouvements pourrait aussi être à l’origine de certains comportements comme tourner en rond dans le box. Une étude montre que les chevaux qui sont sortis quotidiennement au travail sont explosifs au paddock le week-end, tandis que des chevaux autant travaillés mais sortis en plus chaque jour en liberté, sont calmes au paddock. Ce besoin de mouvement pourrait donc se manifester également sous la selle, au détriment de la sécurité du cavalier.

Traitement des stéréotypies orales
Empêcher le cheval de tiquer est néfaste et ne solutionne pas le problème. De plus, certains chevaux développent d’autres tics si on les empêche de réaliser le leur, par exemple ils se mettent à secouer sans arrêt la tête. Il vaut mieux laisser faire, chercher les causes de ce comportement et les supprimer dans l’espoir que le tic cesse. Les chances de réussite sont plus grandes avec le tic de l’ours qu’avec le tic à l’appui.

Le tic à l’appui ayant tendance à se développer chez les poulains au sevrage, il faut améliorer les conditions de sevrage pour amoindrir ce stress (à l’origine d’ulcères). Par exemple, mettre un adulte calme à pâturer avec le groupe de jeunes juste sevrés peut être un bon moyen de limiter le stress des poulains. De même, les régimes des poulains doivent être très riches en fibres.

Quant aux chevaux adultes qui tiquent à l’appui, le propriétaire doit maximiser le temps de pâturage et la quantité de fibres dans les rations. Il incite son cheval à mastiquer plus longtemps : le cheval ainsi occupé à manger ne recherche pas d’activité de substitution et a ainsi moins de risque de développer un tic. De plus, la mastication permettre de réduire l’acidité gastrique. Malheureusement, la restauration d’un régime alimentaire à base de fibres ne résout pas toujours ce type de problème. Il serait ainsi recommandé de voir si les chevaux qui tiquent à l’appui ou à l’air ne présentent pas des ulcérations gastriques. Si une ulcération existe, des médicaments peuvent être donnés dans la ration et l’ajout à la ration d’huile de maïs peut être préconisée. 

Pris dès son émergence, ce comportement peut disparaître. Il peut cependant persister malgré les efforts faits pour le supprimer, particulièrement chez les chevaux qui le pratiquent depuis longtemps. En effet, on suppose que le cheval éprouve un certain apaisement à le faire et donc continue pour cette raison. Il faut alors l’accompagner pour éviter que ce comportement ne détériore sa santé (perte de poids, dents abîmées…). La surface sur laquelle le cheval prend appui ne doit pas lui abîmer les dents, il faut donc mettre du cuir ou du bois.

Pour des chevaux qui ont le tic de l’ours, il a clairement été montré qu’augmenter la possibilité de contacts diminue voire fait disparaître ce tic. Les chevaux qui encensent au box le font également moins si la possibilité de contacts sociaux est accrue. Certains chevaux sont également extrêmement agités s’ils se retrouvent seuls, allant parfois jusqu’à se blesser dans leur box. La possibilité d’être avec des congénères résout ce problème. Pour que ces chevaux supportent les séparations, il faudra leur apprendre progressivement. 

Le manque de contacts sociaux est également suspecté chez les chevaux qui manifestent des comportements agressifs excessifs envers leurs congénères, comme tenter de mordre chaque cheval qui passe devant leur box ou, monté, de ruer à l’approche d’un autre cheval.

S’il n’est pas possible de donner du contact avec les congénères, des miroirs peuvent être disposés dans le box. Ils simulent la présence d’un congénère et permettent de diminuer l’importance du tic. Leur effet dure au moins plusieurs semaines, et peut même être permanent pour certains chevaux.


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Message par gebouye Mar 12 Jan 2016, 11:20

Un autre article dans le même esprit, mais qui prends aussi en compte la prévention et les différences tics/manies.

L'article :

Les TIC chez le cheval

Prévenir les tics.
Un cheval tique parce qu’il s’ennuie ou au contraire est soumis à un stress trop intense.

À l’état naturel, le cheval mange au moins 14 heures par jour, a des compagnons, marche presque toute la journée et il a la possibilité (l’obligation) de fuir en cas de peur. Un cheval que l’on empêche de faire tout cela, voit son organisme se déséquilibrer, il aura donc besoin de trouver des palliatifs aux fonctions naturelles pour apaiser la tension que le non- accomplissement des activités aura provoquée.
Pour prévenir l’apparition d’un comportement compensatoire, il faut donc donner au cheval les moyens de satisfaire au mieux ses besoins physiques et physiologiques.
Le cheval doit manger la majeure partie de la journée, il faut donc privilégier les repas longs à manger (foin, et même paille si sa litière n’en est pas faite) peu riche, pour en augmenter le volume. Il faut aussi fractionner au maximum les repas, ce qui a, en plus, l’avantage de couper la journée et de mieux occuper le temps du cheval. Attention à ne pas suralimenter le cheval sous ce prétexte : outre les problèmes de santé liés au surpoids, un excès d’énergie, n’ayant pas d’exutoire, peut aussi faciliter l’apparition de tics.

Le cheval doit avoir des compagnons, plusieurs si possible et pouvoir entrer en contact physiques avec eux, ne serait-ce que nez à nez à travers une grille, le mieux étant bien sûr au moins deux chevaux dans un pré ou dans un même box suffisamment grand. Bien sûr, mettre trop de chevaux, dans un espace trop petit, n’est pas une bonne chose : on ne doit pas forcer les chevaux à un contact permanant. C’est le cas dans les écuries composées de petits boxes, où les chevaux n’ont aucun moyen d’éviter leurs congénères et peuvent en conséquence déclencher des tics d’agressivités (ou d’inhibition), n’arrivant jamais à maintenir un espace personnel suffisant.
Dans le cas où il est impossible qu’il y ai un autre cheval, un autre compagnon est appréciable : chat, poulet… Il faut donner au cheval l’occasion de se déplacer.

La mise au pré est la solution la plus simple. En cas d’empêchement, le box doit être suffisamment grand pour que le cheval puisse s’y mouvoir à l’aise, et on doit veiller à lui faire faire suffisamment d’activité, afin qu’il ne stocke pas d’énergie superflue, qui augmenterait son éventuelle nervosité, et donc le risque d’apparition de tics.

Dans le cas d’un cheval en box, ou d’un cheval seul (mais c’est aussi très profitable pour un cheval ayant une vie plus naturelle), il faut veiller à occuper ses journées. Il y a différents moyens pour cela. Les mouvements d’autres animaux et des humains autour des boxes et des prés peuvent stimuler l’attention du cheval. On peut venir soigner le cheval plusieurs fois dans la journée au lieu de tout grouper en une fois (bien sûr, cela est parfois très difficile à organiser !) Pour les chevaux n’allant pas au pré, il peut être très profitables que ceux-ci soient sortis du box pendant que celui-ci qu’il est nettoyé : c’est l’occasion pour le cheval de changer un peu d’environnement (et c’est plus sécuritaire), le cheval peut aussi être sorti pour le pansage, promené en main, amené brouté…

Cependant, encore une fois, le trop est l’ennemi du bien : les chevaux ont besoin de stimulations, mais aussi de calme. Devant trop d’agitation, le cheval peut se sentir agressé ou tout simplement irrité et éventuellement apeuré et développer des troubles comportementaux pour résoudre ces difficultés. Si le travail est une occasion d’occuper le cheval, de le débarrasser d’un trop-plein d’énergie, de le faire bouger, un travail abusif (trop long ou trop intense) ou réalisé dans l’agitation et l’énervement peut aussi provoquer des montées de stress qui si elles sont répétées peuvent causer des tics comme celui de l’encensement.

Pour préserver les chevaux des troubles involontaires compulsifs, il faut les maintenir dans des situations les plus proches possible de l’état naturel, veillant à les stimuler sans les stresser.
D'autres facteurs entrent aussi en ligne de compte, comme la luminosité, le bruit etc...

Les tic, troubles involontaires compulsifs, sont des symptômes.
Le cheval réalise des mouvements non productifs apparemment sans but, répétitifs. On parle de comportements stéréotypés.

Le cheval subissant du stress ou des frustrations, de l'ennui va inventer des comportements. Il s'agit de phénomènes de compensations : le cheval élabore un comportement pour remplacer celui, plus adapté, qu'il ne peut réaliser. Cela lui procure un soulagement. En effet, la non réalisation d'un comportement crée un besoin de "faire quelque chose" : les ressources mobilisée par l'organisme peuvent donc être utilisées. Sous l'effet d'une inquiétude vous marchez en rond autour de votre bureau vous compensez le fait de ne pas avoir déjà une solution en dépensant de l'énergie à vous agiter.

Si la situation frustrante et /ou stressante perdure, le cheval se réfugiera plus souvent dans cet exutoire. Il va le ritualiser. La plupart des rites ont un effet apaisant et peuvent permettre la réalisation sereine (plus ou moins) d’un acte habituellement générateur de stress ou l'acceptation d'une situation (rituel avant d’entrer sur scène, rituel du couché pour les enfants…).

L'organisme sécrète alors des endorphines, qui appaise le cheval, lui procure du bien être. Comme certains fument une cigarette, le cheval produit des mouvements apparemment incohérent.

Il ne faut pas empêcher un cheval de tiquer.
Tout comme le fumeur ne supporte pas qu'on lui cache ses cigarettes, le cheval souffre qu'on l'empêche de tiquer, d'autant plus que si le fumeur peut comprendre que c'est pour le bien de sa santé, le cheval n'est pas capable d'avoir ce recul !

Pensez bien que le tic n'est pas une bétise du cheval, c'est une manifestation de mal être qui de plus le soulage !

Il existe plusieurs solutions de contention pour stopper le cheval, même des opérations ! Elles sont toutes un échec : très souvent, le cheval redirige son exutoire vers autre chose, un autre tic, souvent pire. Ainsi, une proportion signifiante de chevaux mutilés pour les empêcher de tiquer à l'appui sont devenus aggressif ou auto agressif.

Il faut l'aider à se sentir mieux.
Il est très difficile de supprimer le tic du cheval souffrant, car la sécrétion d'endorphine crée une dépendance. Plus le tic est installé depuis longtemps moins les chances de le voir disparaître seront grande. Par contre, on peut espérer voir une dimininution de la fréquence et de l'intensité des mouvements. Ce n'est cependant pas une raison pour négliger cet appel au secours.

Une solution simple et évidente, mais pas toujours facile ou possible à mettre en oeuvre je le conçois, est de mettre le cheval au pré, avec des compagnons et de l'alimenter à volonté tout en diminuant, voir supprimant les aliments riches. Mais il peut-être mauvais pour le cheval pas habitué à cela d'être soudainement lâché en troupeau et d'être privé de son box tout à coup !

De nombreux facteurs provoquent le stress du cheval, dans son environnement, la relation à son entourage, la façon dont il est travaillé etc... Par exemple, on trouverais plus de chevaux tiqueurs en écurie de dressage qu'en écuries de complet. C'est assez logique cette discipline* est bien souvent contraignante, la vie en box (il semblerait que les chevaux de dressage soient ceux qui sortent le moins) est contraignante, pour parraître plus rond, plus musculeux ils sont de plus souvent suralimentés (excès d'énergie). Il conviendra alors pour chaque cheval de trouver les facteurs perturbants et de trouver les solutions convenant à chacun.

*Je suis une "cavalière de dressage" pas de "dressage sportif" mais peu importe. Je suis persuadée que l'on peut faire de cette discipline un summum de communication, dépourvu de contrainte, qu'on est pas obligé d'en faire un Jeu de massacre ni de mettre le doigt dans la plaie (Heuschmann). Néanmoins, les écarts d'attitude y sont largement moins tolérés, la concentration, la codification des mouvements donne moins de liberté.

Les facteurs génétiques, les facteurs éducatifs.
Il semblerait que les chevaux dont les parents sont tiqueurs aient plus de risques d'en développer eux-même, de même que certaines races soient plus disposées que d'autres. On pourra cependant remarquer que les mêmes lignées, les membres de même races se trouvent dans les mêmes disciplines, dans les mêmes types d'écuries. Ce n'est pas parce qu'un cheval est disposé qu'il va nécessairement développer le trouble, de plus si l'on sait que le cheval peut avoir des risques particuliers, il est souhaitable d'y prêter particulièrement attention.

On a remarqué aussi que les chevaux placés dans la même écurie que des chevaux tiqueurs ont plus de risque de reproduire les mêmes tiques. Il est vrai que si un cheval tique dans une écurie (l'y développe), c'est-à-dire qu'il n'y est pas bien, il est fort probable que son voisin n'y soit pas bien non plus ! Les chevaux imitateurs peuvent suivre le tic de leur voisin sans, pour autant, que cela soit un stéréotype : les mouvements n'ont pas la même puissance, le cheval ne tiquera plus hors de la présence de l'autre. Néanmoins, cela peut évoluer dans la mauvaise direction. Il m'a été rapporté qu'un compagnon de pré d'un cheval tiqueur a imité le tic de son compagnon pendant quelques jours après que celui-ci soit parti.

TIC courants

Le TIC à l'appui et TIC à l'air
Le cheval prend appui sur un support quelconque, ou s'exécute sans appui, et contractant son pharynx (la mâchoire et l'encolure) réalise un bruit de déglutition. En réalité, contrairement aux idées reçues, le cheval n'avale pas d'air. Les ballonements souvent mentionnés sont probablement dus aux ulcères.
En effet, le tic à l'appui et à l'air sont liés très souvent à une nourriture d'un trop faible volume : le cheval restant l'estomac vide un trop longtemps souffre de brulure d'estomac, d'ulcères. La contraction de la mâchoire provoque la sécrétion de salive rafraichissant l'estomac et soulageant la sensation de brûlure.
A cela s'ajoute le fait tout simple que le cheval s'ennuyant et voulant manger substitue la porte ou le vide au foin (généralement le cheval tiquant à l'air commence par tiquer à l'appui)
Le tic à l'appui use les incisives. On accuse souvent ce type de comportement d'être responsable de colique. Le cheval tiqueur n'avalant pas d'air cela est très peu probable. Mais le stress, l'acidité gastrique peuvent très bien amener des troubles digestifs

TIC de l'ours
Le cheval se balance d'un pied sur l'autre. Bien évidemment cela est mauvais pour les articualtions. Cela est lié au besoin de bouger, à de l'impatience.

Auto mutilation
Ce sont surtout les chevaux entiers qui en sont atteints. C'est le symptôme d'une très grande souffrance, d'une grande détresse.

Les mouvements de tête
Lorsque le cheval n'est pas monté est généralement du à des irritations...

Tous les TIC ne sont pas répertoriés ici, il y en a encore beaucoup.

Il ne faut pas confondre manies et TIC
Certains comportements apparaissant à certains moment sont significatifs d'agacement ils pourraient à la longue se transformer en tic. Par exemple, ma jument grattait du pied à l'attache. Un autre cavalier de ma pension de l'époque allait systématiquement la caresser à ce moment, pour l'occuper car elle s'ennuyait. Elle s'ennuyait, effectivement ! Mais, intervenir à ce moment là la confortait dans son comportement. La manie aurait plus s'installer de manière plus profonde et se transformer en tic : elle aurait commencé à gratter au box à certains moments, puis n'importe quand sous tout effet d'un stress. Négliger le comportement quand il se manifestait, la détacher quand elle était calme, le mieux étant avant qu'elle ne s'agite était ce qu'il convenait de faire.

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