Fiche Véto-pratique – La maladie de la ligne blanche [Cheval Mag]
Page 1 sur 1
Fiche Véto-pratique – La maladie de la ligne blanche [Cheval Mag]
Cheval Mag n°278 – Janvier 1995 :
Aux Etats-Unis et en Europe sévit régulièrement une épidémie de cette maladie qui s’attaque à la corne des chevaux. L’épidémie est due à des champignons s’infiltrant dans la muraille par des crevasses superficielles, anciens trous de clou, seimes, etc. Les conséquences peuvent être graves, si des soins appropriés ne sont pas prodigués à temps : du décollement de la corne jusqu’à la perte du sabot.
Les chevaux les plus atteints sont ceux exposés à un excès d’humidité. Aux Etats-Unis, on a remarqué une recrudescence de ces bactéries dans les zones frappées par des ouragans et en Europe dans celles sujettes à des pluies acides. Ces bactéries sont utiles à l’environnement car « chargées » de décomposer la cellulose et de contribuer ainsi à la formation de l’humus. Ce sont, en effet, des organismes végétatifs qui vivent de la décomposition de la matière organique.
Dès les premiers symptômes (taches noires graisseuses, zones poudreuses apparaissant surtout en pince et toujours le long de la ligne blanche), il faut intervenir d’urgence. Des solutions légèrement javellisées peuvent quelquefois faire l’affaire, sinon beaucoup de traitements antiseptiques sont commercialisés, sous forme de gels ou liquides, spécialement étudiés pour détruire bactéries, spores, levures et champignons. Il faut absolument éviter les produits contenant du formol (cancérigène) ou de l’acétone et du mercure, tous deux nuisibles pour l’environnement. Si les problèmes ont déjà commencé, il faut dégager et nettoyer les zones atteintes avant de traiter. Il ne faut en aucun cas bander le pied, ni boucher les « trous » par un moyen quelconque, cela créerait un terrain incubateur idéal pour les bactéries.
Les précautions de base suivantes doivent être respectées :
- Le propriétaire doit prêter attention au bon état du pied, aux éventuels premiers symptômes.
- Le responsable du centre équestre devrait passer l’écurie à la chaux, qui empêche le développement des champignons
- Le maréchal-ferrant devrait se laver les mains d’un cheval à l’autre et traiter dès les premiers symptômes. A titre de prévention, désinfecter la râpe pour chaque cheval, même si celui-ci ne présente aucun symptôme, car les champignons peuvent rester inactifs jusqu’à ce que les conditions de développement soient réunies.
NB : image prise sur le net
Aux Etats-Unis et en Europe sévit régulièrement une épidémie de cette maladie qui s’attaque à la corne des chevaux. L’épidémie est due à des champignons s’infiltrant dans la muraille par des crevasses superficielles, anciens trous de clou, seimes, etc. Les conséquences peuvent être graves, si des soins appropriés ne sont pas prodigués à temps : du décollement de la corne jusqu’à la perte du sabot.
Les chevaux les plus atteints sont ceux exposés à un excès d’humidité. Aux Etats-Unis, on a remarqué une recrudescence de ces bactéries dans les zones frappées par des ouragans et en Europe dans celles sujettes à des pluies acides. Ces bactéries sont utiles à l’environnement car « chargées » de décomposer la cellulose et de contribuer ainsi à la formation de l’humus. Ce sont, en effet, des organismes végétatifs qui vivent de la décomposition de la matière organique.
Dès les premiers symptômes (taches noires graisseuses, zones poudreuses apparaissant surtout en pince et toujours le long de la ligne blanche), il faut intervenir d’urgence. Des solutions légèrement javellisées peuvent quelquefois faire l’affaire, sinon beaucoup de traitements antiseptiques sont commercialisés, sous forme de gels ou liquides, spécialement étudiés pour détruire bactéries, spores, levures et champignons. Il faut absolument éviter les produits contenant du formol (cancérigène) ou de l’acétone et du mercure, tous deux nuisibles pour l’environnement. Si les problèmes ont déjà commencé, il faut dégager et nettoyer les zones atteintes avant de traiter. Il ne faut en aucun cas bander le pied, ni boucher les « trous » par un moyen quelconque, cela créerait un terrain incubateur idéal pour les bactéries.
Les précautions de base suivantes doivent être respectées :
- Le propriétaire doit prêter attention au bon état du pied, aux éventuels premiers symptômes.
- Le responsable du centre équestre devrait passer l’écurie à la chaux, qui empêche le développement des champignons
- Le maréchal-ferrant devrait se laver les mains d’un cheval à l’autre et traiter dès les premiers symptômes. A titre de prévention, désinfecter la râpe pour chaque cheval, même si celui-ci ne présente aucun symptôme, car les champignons peuvent rester inactifs jusqu’à ce que les conditions de développement soient réunies.
NB : image prise sur le net
gebouye- Admin
- Messages : 5828
Date d'inscription : 01/03/2015
Age : 39
Sujets similaires
» Fiche véto pratique - Le cheval cagneux [Cheval Mag]
» Fiche véto pratique - L'échographie [Cheval Mag]
» Fiche Véto-pratique – Le cornage [Cheval Mag]
» Fiche véto pratique - Le cheval poussif ou emphysémateux [Cheval Mag]
» Fiche Véto-pratique – Lexique dermatologique [Cheval Mag]
» Fiche véto pratique - L'échographie [Cheval Mag]
» Fiche Véto-pratique – Le cornage [Cheval Mag]
» Fiche véto pratique - Le cheval poussif ou emphysémateux [Cheval Mag]
» Fiche Véto-pratique – Lexique dermatologique [Cheval Mag]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|