Fiche Véto-pratique – Le cheval panard [Cheval Mag]
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Fiche Véto-pratique – Le cheval panard [Cheval Mag]
Cheval Mag n°284 - Juillet 1995 :
Le mot « panard » désigne un défaut d’aplomb des membres du cheval. Il s’agit des chevaux qui « marchent en gendarme » (les pointes de pied ouvertes). Les membres (ou le pied) est dévié de sa ligne d’aplomb vers l’extérieur. Les pinces des pieds panards divergent. Attention, il ne faut pas confondre le cheval panard avec le cheval trop ouvert du devant. Il arrive toutefois que les deux malformations soient associées. Si la rotation s’est produite à partir du genou (ou du jarret), on dit que le cheval est panard des membres. Si la déviation ne se produit qu’au paturon, il est panard des pieds.
L’origine de cette déformation est surtout congénitale. Vu de face, un cheval panard n’a pas des aplombs verticaux. L’axe de son pied dévie vers l’extérieur à partir du niveau où il est panard. En revanche, si on se déplace vers l’extérieur pour se mettre en face des pinces de son fer, on constate que cette pince est tout de même à la verticale de ses articulations supérieures.
Ce défaut d’aplomb modifie les allures du cheval ; la trajectoire des pieds est en général déviée vers l’intérieur. Le pied, lors de la phase de soutien, décrit un arc de cercle qui va vers l’intérieur. C’est ce qu’on appelle le « coup de manchette ». On peut dire aussi qu’il « tricote ». Un cheval panard a donc plus de chance de se faire des atteintes. Il faut donc protéger ses membres à l’aide de guêtres ou, au pire, de bourrelets à rondelles ou de bracelets en caoutchouc aux paturons. Les chevaux panards portent plus de poids sur l’intérieur du pied que sur l’extérieur. Toute partie interne de la jambe est donc plus exposée aux pathologies comme les formes, les surros et les molettes.
Peut-on corriger ce défaut d’aplomb ?
Il ne faut surtout pas essayer de corriger les aplombs d’un cheval adulte. Il faut, au contraire, respecter cet aplomb sous peine de créer des douleurs et des lésions tendineuses et articulaires rapides.
Le maréchal-ferrant peut éventuellement rectifier les aplombs d’un poulain (jusqu’à l’âge de 18 mois), puis adapter la ferrure pour éviter l’aggravation de la déformation.
Un moyen mnémotechnique pour ne pas confondre panard et cagneux : les pieds du panard sont comme ceux d’un canard !
NB : image prise sur le net
Le mot « panard » désigne un défaut d’aplomb des membres du cheval. Il s’agit des chevaux qui « marchent en gendarme » (les pointes de pied ouvertes). Les membres (ou le pied) est dévié de sa ligne d’aplomb vers l’extérieur. Les pinces des pieds panards divergent. Attention, il ne faut pas confondre le cheval panard avec le cheval trop ouvert du devant. Il arrive toutefois que les deux malformations soient associées. Si la rotation s’est produite à partir du genou (ou du jarret), on dit que le cheval est panard des membres. Si la déviation ne se produit qu’au paturon, il est panard des pieds.
L’origine de cette déformation est surtout congénitale. Vu de face, un cheval panard n’a pas des aplombs verticaux. L’axe de son pied dévie vers l’extérieur à partir du niveau où il est panard. En revanche, si on se déplace vers l’extérieur pour se mettre en face des pinces de son fer, on constate que cette pince est tout de même à la verticale de ses articulations supérieures.
Ce défaut d’aplomb modifie les allures du cheval ; la trajectoire des pieds est en général déviée vers l’intérieur. Le pied, lors de la phase de soutien, décrit un arc de cercle qui va vers l’intérieur. C’est ce qu’on appelle le « coup de manchette ». On peut dire aussi qu’il « tricote ». Un cheval panard a donc plus de chance de se faire des atteintes. Il faut donc protéger ses membres à l’aide de guêtres ou, au pire, de bourrelets à rondelles ou de bracelets en caoutchouc aux paturons. Les chevaux panards portent plus de poids sur l’intérieur du pied que sur l’extérieur. Toute partie interne de la jambe est donc plus exposée aux pathologies comme les formes, les surros et les molettes.
Peut-on corriger ce défaut d’aplomb ?
Il ne faut surtout pas essayer de corriger les aplombs d’un cheval adulte. Il faut, au contraire, respecter cet aplomb sous peine de créer des douleurs et des lésions tendineuses et articulaires rapides.
Le maréchal-ferrant peut éventuellement rectifier les aplombs d’un poulain (jusqu’à l’âge de 18 mois), puis adapter la ferrure pour éviter l’aggravation de la déformation.
Un moyen mnémotechnique pour ne pas confondre panard et cagneux : les pieds du panard sont comme ceux d’un canard !
NB : image prise sur le net
Dernière édition par gebouye le Ven 16 Déc 2016, 09:15, édité 2 fois
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