Fiche Ethologie - Le territoire [Cheval Mag]
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Fiche Ethologie - Le territoire [Cheval Mag]
Cheval Mag n°282 - Mai 1995
Les chevaux, sauvages ou domestiques, ne sont pas à proprement parler des animaux territoriaux. Ils vivent sur un territoire donné sans qu'il soit pour autant délimité par des frontières bien précises, ni défendu contre les intrusions étrangères.
En milieu naturel, le domaine vital d'un groupe est partagé par plusieurs autres groupes de chevaux, harems et bandes de célibataires : au total, une centaine de chevaux cohabitent au sein d'un même espace. C'est certainement là l'origine du mythe de la harde de chevaux dirigée par un seul étalon.
La permanence avec laquelle un groupe de chevaux réside au sein d'un domaine vital serait due à une sorte de conformisme plutôt qu'à un véritable attachement territorial. Les chevaux s'établissent généralement dans la région où ils sont nés, tant que les conditions naturelles (climat et environnement) le permettent. Ensuite, le terrain définit lui-même son mode d'utilisation : les lieux de repos, sous les abris naturels ; les zones de roulades, sur les parcelles de terrain sec et poussiéreux ... D'autres lieux seront, eux, entièrement créés par les chevaux. C'est le cas des sentiers, façonnés au cours des déplacements successifs des différents groupes.
La partage d'un même territoire ou "home range", avec le consentement mutuel des uns et des autres, n'exclut pas non plus les affrontements liés à une trop grands proximité. Ce qui peut, dans certains cas, conduire les chevaux à adopter des comportements plus ou moins apparentés à des comportements territoriaux. La notion de proximité entre les chevaux varie effectivement suivant certaines caractéristiques du moment : une même distance inter-individuelle pouvant être parfaitement tolérée dans certaines conditions, et pas dans d'autres.
A la saison des amours, par exemple, l'étalon réduit considérablement la distance d'approche de ses juments par les autres mâles ... S'il ne défend pas exactement son territoire, il agrandit en tout cas nettement son domaine privé. Les groupes de chevaux sauvages se côtoient, mais ne se mélangent pas. Les étalons ne défendent pas un territoire : ils défendent les droits qu'ils ont acquis sur leurs juments.
NB : image trouvée sur le net
Les chevaux, sauvages ou domestiques, ne sont pas à proprement parler des animaux territoriaux. Ils vivent sur un territoire donné sans qu'il soit pour autant délimité par des frontières bien précises, ni défendu contre les intrusions étrangères.
En milieu naturel, le domaine vital d'un groupe est partagé par plusieurs autres groupes de chevaux, harems et bandes de célibataires : au total, une centaine de chevaux cohabitent au sein d'un même espace. C'est certainement là l'origine du mythe de la harde de chevaux dirigée par un seul étalon.
La permanence avec laquelle un groupe de chevaux réside au sein d'un domaine vital serait due à une sorte de conformisme plutôt qu'à un véritable attachement territorial. Les chevaux s'établissent généralement dans la région où ils sont nés, tant que les conditions naturelles (climat et environnement) le permettent. Ensuite, le terrain définit lui-même son mode d'utilisation : les lieux de repos, sous les abris naturels ; les zones de roulades, sur les parcelles de terrain sec et poussiéreux ... D'autres lieux seront, eux, entièrement créés par les chevaux. C'est le cas des sentiers, façonnés au cours des déplacements successifs des différents groupes.
La partage d'un même territoire ou "home range", avec le consentement mutuel des uns et des autres, n'exclut pas non plus les affrontements liés à une trop grands proximité. Ce qui peut, dans certains cas, conduire les chevaux à adopter des comportements plus ou moins apparentés à des comportements territoriaux. La notion de proximité entre les chevaux varie effectivement suivant certaines caractéristiques du moment : une même distance inter-individuelle pouvant être parfaitement tolérée dans certaines conditions, et pas dans d'autres.
A la saison des amours, par exemple, l'étalon réduit considérablement la distance d'approche de ses juments par les autres mâles ... S'il ne défend pas exactement son territoire, il agrandit en tout cas nettement son domaine privé. Les groupes de chevaux sauvages se côtoient, mais ne se mélangent pas. Les étalons ne défendent pas un territoire : ils défendent les droits qu'ils ont acquis sur leurs juments.
NB : image trouvée sur le net
Dernière édition par gebouye le Mar 04 Avr 2017, 10:22, édité 3 fois
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