Fiche Equitation – Le cheval qui tire [Cheval Mag]
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Fiche Equitation – Le cheval qui tire [Cheval Mag]
Cheval Mag n°301 - Décembre 1996 :
Comment vais-je arrêter mon cheval s'il s'emballe ? Voilà la question que se posent la plupart des débutants lorsqu'il prennent le galop. C'est aussi l'angoisse secrète des cavaliers expérimentés qui montent des chevaux qui tirent ou débordent d'énergie.
Il n'y a pas vraiment de recette, pas plus que de frein secret dissimulé dans l'anatomie du cheval. La règle numéro un face à un cheval qui tire ou embarque est toujours de rester calme. Un cavalier qui s'affole communique en effet sa peur à son cheval, ce qui ne peut qu'aggraver les choses. Un cavalier calme, qui tranquilise son cheval de la voix, va rassurer sa monture et la convaincre de l'inutilité de fuir à toutes jambes.
La seconde règle consiste à rester bien en équilibre au-dessus de ses pieds et de ses fesses. Un cavalier déséquilibré vers l'arrière est obligé de se raccrocher aux rênes et donc de tirer sur la bouche du cheval ; le quel va obligatoirement tirer en retour.
La dernière règle consiste à ne pas offrir d'appui solide au cheval qui tire. Ce qui veut dire qu'il ne faut agir que sur une rêne à la fois et de manière discontinue.
Avec les chevaux qui embarquent, il faut appliquer la maxime "mieux vaut prévenir que guérir". Il est en effet, beaucoup plus facile d'empêcher un cheval d’accélérer ou de partir, plutôt que de reprendre un cheval emballé. Il est donc essentiel d'avoir des doigts très mobiles qui vont décontracter la bouche et dissuader le cheval de prendre appui sur la main. Il est également utile de changer fréquemment de direction et de mettre son cheval sur une volte dès qu'il manifeste des velléités d'embarquement.
Une fois que le mal est fait et que l'on est embarqué, il faut agir, mais calmement et de manière déterminée. Si on dispose de la place, on mettre son cheval sur une grande volte. On aura alors tout le temps nécessaire pour le tranquilliser et le reprendre. En refermant progressivement le cercle, on contraindra sa monture à ralentir et à se rééquilibrer.
Si l'on est embarqué en sous-bois ou dans une allée, il faut reprendre son cheval de manière énergique, mais avec des paroles d'apaisement. On agira toujours de manière discontinue et sur une seule rêne à la fois. Tenter de l'envoyer dans un arbre est très dangereux. Si le cheval est vraiment paniqué, il pourrait rentrer la tête la première dans l'obstacle
NB : image trouvée sur le net
Comment vais-je arrêter mon cheval s'il s'emballe ? Voilà la question que se posent la plupart des débutants lorsqu'il prennent le galop. C'est aussi l'angoisse secrète des cavaliers expérimentés qui montent des chevaux qui tirent ou débordent d'énergie.
Il n'y a pas vraiment de recette, pas plus que de frein secret dissimulé dans l'anatomie du cheval. La règle numéro un face à un cheval qui tire ou embarque est toujours de rester calme. Un cavalier qui s'affole communique en effet sa peur à son cheval, ce qui ne peut qu'aggraver les choses. Un cavalier calme, qui tranquilise son cheval de la voix, va rassurer sa monture et la convaincre de l'inutilité de fuir à toutes jambes.
La seconde règle consiste à rester bien en équilibre au-dessus de ses pieds et de ses fesses. Un cavalier déséquilibré vers l'arrière est obligé de se raccrocher aux rênes et donc de tirer sur la bouche du cheval ; le quel va obligatoirement tirer en retour.
La dernière règle consiste à ne pas offrir d'appui solide au cheval qui tire. Ce qui veut dire qu'il ne faut agir que sur une rêne à la fois et de manière discontinue.
Avec les chevaux qui embarquent, il faut appliquer la maxime "mieux vaut prévenir que guérir". Il est en effet, beaucoup plus facile d'empêcher un cheval d’accélérer ou de partir, plutôt que de reprendre un cheval emballé. Il est donc essentiel d'avoir des doigts très mobiles qui vont décontracter la bouche et dissuader le cheval de prendre appui sur la main. Il est également utile de changer fréquemment de direction et de mettre son cheval sur une volte dès qu'il manifeste des velléités d'embarquement.
Une fois que le mal est fait et que l'on est embarqué, il faut agir, mais calmement et de manière déterminée. Si on dispose de la place, on mettre son cheval sur une grande volte. On aura alors tout le temps nécessaire pour le tranquilliser et le reprendre. En refermant progressivement le cercle, on contraindra sa monture à ralentir et à se rééquilibrer.
Si l'on est embarqué en sous-bois ou dans une allée, il faut reprendre son cheval de manière énergique, mais avec des paroles d'apaisement. On agira toujours de manière discontinue et sur une seule rêne à la fois. Tenter de l'envoyer dans un arbre est très dangereux. Si le cheval est vraiment paniqué, il pourrait rentrer la tête la première dans l'obstacle
NB : image trouvée sur le net
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