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La maladie de la ligne blanche (MLB)

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La maladie de la ligne blanche (MLB) Empty La maladie de la ligne blanche (MLB)

Message par Jean Mar 06 Déc 2016, 06:16

LA MALADIE DE LA LIGNE BLANCHE


Maladie de la ligne blanche
Mise à jour Stephen E. O'GRADY DVM, Derek A POUPARD, CJF

Introduction

La maladie de la ligne blanche (MLB) est un terme utilisé pour décrire un processus kératolitic sur la surface solaire du sabot. Celui-ci est caractérisé par une séparation progressive de la zone interne de la paroi. (Redden, R.F. Communication personnelle). La séparation se produit dans la corne non pigmentée à la jonction entre le stratum medium (couche moyenne, corne coronale) et le stratum internum (couche interne, corne pariétale). Cette séparation est envahie par des bactéries et des champignons opportunistes, elle apparaît en pince, en quartier ou en talon engendrant une infection qui progresse jusqu'à une hauteur inquiétante en direction de la couronne. Le processus de la maladie apparaît à la suite d'un problème de sabot tel qu'une fourbure chronique, une conformation anormale du sabot, un déséquilibre du sabot ou tout autre condition qui provoque une séparation de la paroi. La maladie a été nommée, fourmilière, infection de levure, candida, ou onychomycose. Onychomycose est une mycose qui prend naissance sur le lit de l'ongle des êtres humain et des chiens. Par contre la maladie de la ligne blanche (MLB) se développe sur la surface solaire et migre proximalement en s'approchant du bord coronal sans jamais l'envahir. Dans un rapport récent, les champignons keratophilics étaient les seuls microorganismes isolés dans la limite proximale de la partie séparée de la paroi. (Ball 2000). Cependant dans la plupart des cas de maladie de la ligne blanche (MLB) les cultures pathogènes révèlent principalement des bactéries ou un mélange d'organismes de bactéries et de champignons. Jusqu'à preuve du contraire, l'onychomycose n'est pas le terme approprié pour la maladie de la ligne blanche chez le cheval.

Anatomie de la paroi du sabot

La paroi du sabot est constituée de 3 couches: - le stratum externum (couche externe, corne limbique, périople) - le stratum medium (couche interne, corne coronale) - le stratum internum (couche interne, corne pariétale) Le stratum externum est la fine couche de cellules kératinisées qui donne cet aspect lisse et brillant à la paroi. Le stratum medium forme la majeure partie de la paroi et représente sa couche la plus dense. Il est composé de cellules epidermales cornées arrangées en corne tubulaire parallèle entourée par de la corne inter tubulaire qui croît distalement depuis le corion coronaire. Les sabots foncés sont pigmentés sauf dans les couches profondes. Le stratum internum provident des lamelles dermales primaires et secondaires, il n'est pas pigmenté , il assure la solidarisation de la phalange distale (PIII) à l'intérieur de la paroi à laquelle elle est suspendue. Distalement, à la jonction de la sole et de la paroi, les lamelles dermales se terminent par des papilles terminales. Ces papilles sont produites par le stratum germinativum, et forme la corne intertubulaire qui rempli l'espace entre les lamelles non pigmentées de l'épiderme. Cette association forme le liant entre la paroi et la sole connu sous le nom de ligne blanche ou zone blanche (Kainer, R.A. 1989) (Figure 1A, 1B) Lorsque nous l'observons depuis la face solaire, cette ligne blanche ou zone blanche apparaît plutôt jaune de couleur et a une consistance différente de la paroi dorsale.

Etiologie

La maladie de la ligne blanche (MLB) peut atteindre les chevaux de tout âge, de tout sexe et de toute race. Un ou plusieurs sabots peuvent être affectés. Un ou plusieurs chevaux dans la même écurie peuvent souffrir de cette maladie. Cette maladie est rencontrée dans le monde entier. De nombreuses causes ont été exposées, cependant aucune n'a été prouvée. L'humidité joue un rôle puisque la maladie est plus rencontrée dans les pays pluvieux, humides mais il est aussi constaté dans les pays chauds et arides. L'excès d'humidité ramolli le sabot, facilitant la pénétration de saletés, de débris dans une séparation entraînant une infection. Les douches régulières des chevaux durant les périodes chaudes contribuent au développement de la maladie de la ligne blanche. Des sabots excessivement secs peuvent avoir des seimes dans la paroi ou des fissures dans la ligne blanche permettant une invasion pathogène. L'hygiène est discutable puisque la maladie de la ligne blanche apparaît aussi bien dans des établissements très bien tenus. Des organismes infectieux, des bactéries, des champignons ou la combinaison des deux ont toujours été incriminés comme la cause. Ce qui n'est pas claire c'est si ces organismes sont les premiers envahisseurs ou s'ils apparaissent de manière opportuniste dans un second temps. La nature des pathogènes habituellement isolé, un mélange de flore de bactéries Pseudoallsheria et de champignons Scopulariopsis, ils sont probablement des opportunistes secondaires qui dans un deuxième temps endommage une séparation de la paroi existante (Turner, T.A. 1998). Le fait que la maladie de la ligne blanche puisse être résolue par simple débridement de la paroi minimise la thèse de la cause primaire. La fourmilière “Seedy toe” se réfère à une petite zone de séparation circulaire à la jonction de la sole et de la paroi. (Fi-gure 2A). Elle est localisée sur la surface solaire du sabot au milieu de la pince. Ce dommage se situe directement et dorsalement à la hauteur de l'échancrure médiane du bord solaire de la troisième phalange. Une longueur excessive de la pince, un pied bot peuvent compromettre la circulation sanguine associée avec la particularité anatomique de la troisième phalange appelée «crena marginalis solearis» l'échancrure médiane du bord solaire (Figure 2B). Si la circulation sanguine est continuellement dérange la lésion habituellement rencontrée peut progresser et devenir une maladie de la ligne blanche. Les facteurs mécaniques qui entraînent une séparation de la paroi semblent être une cause logique. Ceci inclus un excès de longueur de la pince, mauvaise conformation du sabot, ou différent déséquilibre de l'aplomb tel que la pince longue et les talons enroulés ou le pied bot (Figure 3A). Les dommages de la couche interne “stratum medium” et de la jonction des lamelles causent un excès de tension sur les couches restantes. Le support du poids du cheval effectué par la paroi et la force de traction du tendon fléchisseur profond vont continuer à affaiblir la liaison de la paroi (Turner, T.A. 1998). Lorsque la jonction entre la sole et la paroi devient plus endommagée ; ceci détruit toute la protection extérieure restante, facilitant l'extension de la séparation. Les dommages vasculaires à l'intérieur du sabot associés à la fourbure chronique entraînent une liaison lamellaire très compromise et une séparation de l'intégrité de la jonction de la sole et de la paroi. Les traumatismes dus à des coups sur la paroi causant des dommages vasculaires peuvent aussi entraîner des séparations localisées de la paroi. (Rooney, J.; communication personnelle). L'auteur a été témoin au moins de deux cas pour lesquels la surface d'appui de la paroi apparaissait tout à fait normale après un léger parage de la surface solaire du sabot, cependant une zone de séparation dans les couches plus profondes du stratum medium couche interne apparaissait lorsque la corne était parée plus profondément. A ce propos, les cultures bactériologiques et de champignons de ces zones séparées se sont révélées négatives sur les 2 chevaux. Dans les mêmes circonstances, la maladie de la ligne blanche peut être la conséquence de vastes abcès sub-solaire ou sub-mural.

Signes cliniques

La maladie de la ligne blanche ne présente pas de danger pour la santé de l'animal jusqu'à ce que les dommages soient suffisants pour produire une perte mécanique dans la liaison entre les lamelles épidermales et les structures internes de la paroi. Cette situation peut avoir pour effet un déplacement de PIII distalement c'est-à-dire une rotation de PIII. Seulement à partir de ce moment le cheval montre un inconfort. Généralement la maladie de la ligne blanche est notée comme une séparation inattendue constatée par le maréchal durant ses travaux de routine sur les sabots. Au début de la maladie de la ligne blanche, le seul changement notable sur la surface solaire du sabot est une zone poudreuse localisée sur la jonction de la sole et de la paroi. Cette zone peut rester très localisée ou peut progresser et envahir une plus large partie de la paroi. D'autres signes alarmant de la maladie de la ligne blanche sont : sole tendre constatée avec la pince à sonder, occasionnellement chaleur du sabot, descente de la sole qui devient très plate. Une concavité de la paroi peut être constatée d'un côté du pied et une bosse ou convexité apparaît sur la paroi opposée directement au-dessus de la zone atteinte. Il peut y avoir une mauvaise croissance de la corne, lente, de consistance médiocre et un son creux peut se faire entendre lorsque la paroi est percutée au marteau. (Figure 3B) (O'Grady, S.E. 1997). Souvent la maladie progresse sournoisement jusqu'à ce que le cheval présente un inconfort.

Diagnostic

Une boiterie n'est pas nécessairement observée. La pince à sonder n'élucide pas toujours une réponse. Les signes cliniques ainsi que l'examination de la surface solaire du sabot vont confirmer le diagnostique. Sur la partie solaire du sabot la ligne blanche sera plus large, tendre, et aura une texture poudreuse. En explorant l'intérieur de la paroi, au-dessus de la ligne blanche, révélera généralement une séparation remplie d'une substance grise jaune de poudre de corne. Une plus ample exploration avec une sonde nous donnera la profondeur et l'ampleur de la cavité. Il peut y avoir un écoulement séreux à l'intérieure de la séparation. S'il a boiterie, un examen complet de boiterie doit être entrepris, incluant des anesthésies basses pour confirmer la région suspectée et suivie de radiographies. Lors de dommages importants de la paroi, la maladie de la ligne blanche peut mimer une fourbure aussi bien du point de vue clinique que radiologique.

Radiographies

La radiologie peut être très informative et doit être considérée comme nécessaire. De bonnes radios mettront en apparence l'ampleur de la séparation de la paroi et nous permettrons de juger si la 3ème phalange a effectué une rotation à l'intérieur de la boîte cornée. Elles permettent au clinicien de différencier la maladie de la ligne blanche et la fourbure (Figure 4). Radiologiquement, la séparation des lamelles épidermales a pour origine la surface solaire lors de la maladie de la ligne blanche alors que lors de la fourbure la séparation a pour origine la jonction de la couche interne (corne pariétale) et des lamelles dermales. Inflammation, ostéite de P3 peuvent être découverte sur les cas chroniques de la maladie de la ligne blanche. La radiographie est très utile et nous guidera pour parer et ferrer ces chevaux.

Laboratoire

Les découvertes de laboratoire sont souvent ingrates en ce qui concerne le traitement de la maladie. Les cultures effectuées sont de faible valeur parce que les échantillons prélevés dans la séparation sont contaminés de saleté et d'organismes opportunistes. Les cultures aérobiques révèlent habituellement un mélange de bactérie et de flore alors que les cultures anaérobiques sont négatives. Les cultures de champignons nécessitent des moyens spéciaux et du temps. Les espèces de champignons les plus fréquemment révélés par les cultures sont Pseudoallsheria, Scopulariopsis and Aspergillus. Une biopsie prise à la jonction de la paroi saine et de la paroi affectée nous révèle une population mélangée de microorganismes. Ils vont généralement inclure des levures coccobacilli, et des spores de champignons. Une inflammation des lamelles dermales peut être rencontré dans la région affectée (Turner, T.A. 1998). Ball (2000) a décrit une technique pour faire un prélèvement aseptique pour une culture de la couche interne “stratum medium ». Celle-ci nécessite de faire un trou dans la paroi dans la zone proximale de la séparation. Sur 5 chevaux souffrant de la maladie de la ligne blanche qui ont eu ce type de prélèvement, les cultures bactériologiques étaient négatives par contre les cultures de champignon mettaient en évidence : Trichoderma sp., Mucor sp., Aspergillus sp., et Gliocladium sp. Ces champignons ne se trouvent pas dans notre environnement, il sont probablement contaminés dans une région anormale de la paroi du sabot. Cette technique a prouvé des résultats microbiologiques intéressants lors de l'étude de la maladie mais elle ne présente peu d'intérêt dans les activités d'une pratique courante.

Traitement

Tout d'abord il est important de corriger la cause primaire de la séparation de la paroi. ( pince longue, mauvais équilibre du sabot, etc.) La thérapie pour la maladie de la ligne blanche est dirigée vers le traitement de la région affectée du sabot et de donner un bon support au pied avec une ferrure orthopédique si la paroi à subit des dommages importants. Une résection complète de la paroi (élimination de la paroi pour mettre à jour la région malade) et le débridement de toutes les poches et fissures dans la région affectée est nécessaire. Le vétérinaire ou le maréchal ne devraient pas atteindre le sang durant le débridement. Après les premiers soins une exploration méticuleuse devrait avoir lieu tous les 10 jours. La fréquence des ferrages a aussi une grande importance et le cheval devrait être referré à 4-5 semaines d'intervalle. Une brosse métallique peut être utilisée pour maintenir propre la région mise à nu. Le traitement médical suit la résection de paroi. Le traitement médical n'a aucune valeur sans la résection de la paroi atteinte. Les désinfectant, les astringents tel que la methiolate ou 2-5% iodine agissent comme bon désinfectant et comme marqueur pour suivre les fissures persistantes. Le marqueur coloré nous aide à éliminer les dernières traces de la maladie lors des contrôles réguliers. Cette préparation devrait être appliquée 2 fois par semaine pour ne pas rendre le sabot trop dur. Après avoir effectué la résection de la paroi, la région atteinte n'a plus avec un bon suivi et une contrôle régulier de la nouvelle croissance. Les traitements médicaux sont réduits car le débridement à lui seul va éliminer la maladie. La liste de 28 cas sévères de traitement de maladie de la ligne blanche dans cette pratique durant les 4 dernières années a été examinée. (O'Grady, SE. Données non publiées). 20 de ces cas ont été traités uniquement avec résection de paroi et débridement de nettoyage. Les autres cas ont été traités avec résection de paroi débridement de paroi dans le suivi et désinfectant marqueur. Dans tous les cas la portion de paroi ayant subit la résection a repoussé et le sabot est redevenu normal. Les produits de reconstruction de paroi tel : (medicated Equilox R) ne doivent être pris en considération que lorsque toutes les moindres fissures et canaux sont éliminés. (Turner, T.A. and Anderson, B. 1996). Ils peuvent être utilisés dans certains cas lorsque le client est incapable de traiter la partie ouverte et lorsque l'esthétique a une grande importance. Les composites peuvent cacher et entretenir les infections et ils ont la tendance à affaiblir la paroi environnante et encourager des récidives d'infection. L'antibiotique inclus dans le composite (medicated Equilox R) n'agit que sur les bactéries mais pas sur les champignons. Le type de fer utilisé dépend de l'étendue des dommages de la paroi. Si les dégâts sont minimes le cheval est ferré normalement. Comme la pince est mise en cause dans Presque tous les cas de la maladie de la ligne blanche, le roulé de la pince est fortement reculé. Ajustez le fer de manière a ce que la pince du fer soit reculé en direction de la pointe de la fourchette, ceci aura pour effet de limiter les leviers et les efforts en pince. Ce principe élimine le stress et les pressions de la paroi dorsale. Ceci va aussi éliminer les risques de pincement à la jonction de la paroi avec la partie ayant subit la résection. Si la résection est importante et/ ou si nous sommes en présence d'une rotation de PIII un fer de soutient sera utilisé (fer en cœur, fer rond avec support furcal) Ce type de fer procure un bon support sous les talons et permets aux charges d'être transférées des régions affectées (pince/quartier) vers la fourchette Une méthode alternative est d'utiliser un fer ouvert ou fermé rempli d'une silicone sur la sole. Ce matériel donnera une meilleure répartition de la charge sur la sole et les talons. Ce matériel sera appliqué avec ou sans sole intermédiaire. Même sans rotation de PIII lorsqu'on effectue une résection remontant au-dessus de la moitié de la hauteur de la paroi il est prudent de mettre un support de fourchette. Les fers collés qui utilisent la surface d'appui du sabot pour le collage sont à sélectionner pour le ferrage des chevaux souffrant de la Maladie de la Ligne Blanche. (O'Grady, S.E. and Watson, E. 1999) (Figure 5A, 5B). Les séparations de paroi ont été historiquement traitées par résection et avec des acryliques pour permettre d'ajuster une ferrure normale clouée même dans la région affectée. Cependant souvent la maladie va récidiver sous le matériel de réparation et prolonger la guérison. En collant un fer sur la surface d'appui du sabot, la paroi ayant subit la résection peut être laissée ouverte pour être contrôlée, débridée et traitée régulièrement. Il est aussi aisé d'appliquer un support furcal avec ce type de fer. Un changement d'environnement est aussi important. Les sabots doivent être conservés aussi sec que possible. De maintenir la litière propre et sèche va aussi nous aider. L'exercice ne se fera pas en extérieur les jours de pluie ou par condition humide. Le cheval sera lâché au pré après que le soleil aura séchée la pâture. Une bonne alimentation équili-brée avec l'adition de Biotine et de Méthionine sera nécessaire. Les intervalles de ferrage n'excéderont pas 4 semaines. Un engagement du propriétaire à respecter un programme de soins est indispensable jusqu'à ce que les signes de la maladie aient été éliminés et que le suivi peut être programmé mensuellement et ceci jusqu'à repousse complète de l'ongle. L'étendue des dommages déterminera le temps nécessaire au traitement et à la guérison. Par exemple si la zone affectée s'étend près de la couronne en pince, il faudra environ 10 mois pour voir cette région se combler complètement. Cependant il n'est pas nécessaire que le cheval soit arrêté pendant toute cette période. La quantité d'exercice autorisé durant le traitement de la maladie de la ligne blanche dépend aussi de la sévérité du dommage.

Prévention

La prévention de la maladie de la ligne blanche est difficile car les causes exactes sont méconnues. Les discussions du problème avec le maréchal ferrant et de l'assurance qu'il examine les sabots lors du ferrage sont extrêmement importantes. La moindre zone anormale dans la région de jonction entre la paroi et la sole doit être explorée et traitée. Des parages et des ferrages appropriés pour maintenir une pince courte sont essentiels pour créer une jonction solide de la sole et de la paroi et assurer une bonne protection. Il est également important de suivre attentivement les chevaux qui ont eu par le passé une maladie de la ligne blanche. Un an ou deux après avoir traité et résolu un problème de maladie de la ligne blanche, celle-ci peut subitement réapparaître sur certains chevaux même avec des sabots solides qui ne montrent aucun signe de séparation de paroi. La maladie de la ligne blanche peut réapparaître cycliquement durant la vie du cheval (Randall, J. Communication personnelle).

Discussion

La maladie de la ligne blanche implique la partie interne, non pigmentée de la couche moyenne de la paroi du sabot, et non pas la jonction de la sole et de la paroi (zona alba, ou ligne blanche). Cette «maladie de la ligne blanche» est dans un sens mal nommée. Cependant puisque ce terme est utilisé par la majorité des maréchaux et des vétérinaires restons en à celui-ci. Il est certainement mieux approprié que l'onychomycose, car il ne limite pas l'aetiologie primaire à un agent champignon et c'est un terme moins impressionnant lors des discussions avec les propriétaires. Le traitement de la maladie de la ligne blanche a crée de nombreux dilemmes pour les propriétaires, les vétérinaires et les maréchaux. Les propriétaires ont été submergé par de nombreuses différentes causes et traitements. Un grand nombre de préparations commerciales ont été mises sur le marché pour le traitement de la maladie, toutes vantant le succès assuré. La revendication de l'efficacité de ces produits découle souvent de l'anecdote puisqu'il n'y a pas d'évidences scientifiques constatées. Les vétérinaires ne sont pas toujours conscient de l'envergure du problème car bien souvent ils ne traitent que les cas extrêmes qui présentent une boiterie ou un changement radiologique. La maladie de la ligne blanche peut être un contributeur subtil à d'autres causes de boiteries à l'intérieur du sabot. Les maréchaux sont très attentifs à cette maladie, ils sont inquiets de brocher les clous dans une paroi douteuse ou creuse, et d'assurer le ferrage pour une période suffisante. Ils sont continuellement à la recherche de traitements car les propriétaires répugnent avoir une partie de leurs chevaux avec des résections de paroi. Une étude épidémiologique de la cause et des relations de cette maladie serait précieuse. La recherche, l'éducation des propriétaires et la continuelle attention des maréchaux apparaît être la direction pour un meilleur future.


References

Ball, M.A. (2000) How I treat white line disease? Proc. Nth Am. Vet. Conf. Pp. 113-114. Kainer, R.A. (1989) Clinical Anatomy of the Equine Foot. In: The Veterinary Clinics of North America, Vol. 5, Ed: J.V. Yovich, W.B. Saunders Co., Philadelphia. pp 1-7. O'Grady, S.E: (1997) White line disease. Journal of Equine Veterinary Science 17(5); pp 236-237. O'Grady, S.E. and Watson, E. (1999) How to glue on therapeutic shoes. Proc. 45th Annu. Conv. Am. Assoc. Equine Practnr. 115-119. Turner, T.A. (1998) White line disease Equine vet Educ. 2, pp 73-76. Turner, T.A. and Anderson, B.H. (1996) Use of antibiotic-impregnated hoof repair material for the treatment of hoof wall separation. A promising new treatment. Proc 42nd Annu. Conv. Am Assoc Equine Practnr. 205-207. a.) Equilox® — Equilox Int'l 110 NE 2nd Street Pine Island, MN 55963


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ATTENTION :

Ayant lu qu'un cheval était atteint de la "maladie de la ligne blanche", j'ai cherché à en savoir davantage ! Je suis tombé sur cet article paru ici :

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... qui se révèle avoir été copié sur le site :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

... site qui n'existe plus ou plutôt, qui est en vente aujourd'hui ! Je ne peux donc y accéder pour vérification ...

Malgré tout, les références (dans le bas de l'article) prouvent le sérieux de cette étude je pense !

Bonne lecture ...
Jean
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