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La motivation : élément clé de la réussite

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Message par gebouye Mer 24 Fév 2016, 08:31

Bonjour à tous,

Me voilà reparti à la pêche aux informations, donc je vous en fait profiter ^^


Comment motiver son cheval

Lorsqu'on éduque un cheval, on ne se soucie généralement pas assez d'entretenir sa motivation. Pire, on se comporte d'une manière qui découragerait n'importe quel élève ! Apprenez donc à utiliser la motivation.

Pour donner envie à son cheval de bien faire, il faut jouer sur son envie de nous complaire et sur le plaisir qu'il a à apprendre ou à réaliser un exercice pour lequel il est doué.

Partir de ce qu'il aime :
Pour obtenir la pleine coopération de votre cheval, demandez-lui de faire ce qu'il aime faire. Les dresseurs de cirque utilisent toujours les aptitudes naturelles de leurs animaux. Le cheval qui se cabre spontanément fera, évidemment, un spécialiste du cabrer, tandis que celui qui aime sauter fera un bon cheval de CSO. Il est également important de demander régulièrement au cheval d'exécuter les figures qu'il maîtrise parfaitement (mais sans lui faire répéter trop souvent). On évite ainsi de le décourager en ne travaillant que les exercices qu'il ne maîtrise pas encore bien.

Féliciter :
D'une certaine façon, les chevaux acceptent de travailler pour nous faire plaisir - ils aiment recevoir notre approbation. Il faut donc manifester régulièrement son enthousiasme dès que le cheval travaille bien, et immédiatement après le bon geste. Les "oui, c'est bien", les "oui, bravo", les "voilà", etc. sont autant d'encouragements efficaces pour motiver votre monture. Ces petits mots qui stimulent doivent être plus fréquents que les manifestations de désapprobation.

Il faut toujours arrêter une séance de travail sur un exercice bien fait. On laisse ainsi le cheval sur une bonne impression, ce qui facilite son apprentissage et entretient sa motivation. Afin d'entretenir la motivation de sa monture, mieux vaut punir peu. La motivation ne se justifie qu'en cas de désobéissance manifeste et répétée à un ordre connu et compris. Le plus souvent, un simple rappel à l'ordre verbal suffit. Il faut, bien sûr, s'assurer que le cheval a vraiment compris ce qu'on lui demande avant de le punir.

Avant de vous soucier de motiver votre cheval, sachez déjà comment ne pas le démotiver ! Nombre de cavaliers découragent en effet la bonne volonté de leur monture en commettant diverses maladresses.

Des périodes courtes :
Les chevaux sont un peu comme les enfants. Ils sont incapables de se concentrer trop longtemps et aiment qu'on leur propose des tâches variées et ludiques. Travailler son cheval pendant trente minutes sans lui accorder de pause est le meilleur moyen de provoquer chez lui des désobéissances, suscitées par la lassitude et la distraction plus que par une réelle mauvaise volonté. Il faut donc adapter la durée des exercices à la maturité de son animal. Ainsi, on ne demandera que des enchaînements relativement brefs à un poulain de quatre ans, enchaînements qu'on augmentera progressivement jusqu'à une dizaine de minutes au maximum pour un cheval adulte.

L'indispensable récréation :
Entre les périodes de travail, il faut accorder de vraies pauses à son cheval: rênes longues ! laissez-le marcher à son rythme sur la piste et se détendre en regardant autour de lui, en s'ébrouant, etc. Vous pouvez aussi l'arrêter et lui rendre les rênes quelques minutes, au centre de l'aire de travail, ou même mettre pied à terre et passer les rênes par-dessus l'encorlure.

La récompense est la clé de voûte du travail de motivation : de la simple félicitation verbale à la friandise en passant par la caresse ou l'interruption du travail, il existe une gradation subtile. Sachez compenser justement les efforts consentis !

Evitez les répétitions inutiles :
Demander à un cheval de recommencer plusieurs fois de suite l'exercice qu'il vient de réaliser parfaitement est une autre excellente méthode pour provoquer des défenses. Pour essayer de vous satisfaire, il risque d'ajouter des variantes, puis de tenter d'échapper à une contrainte qui lui semble injuste. Si vous réagissez sévèrement, la bagarre n'est pas loin. Non seulement vous aurez perdu le bénéfice de l'apprentissage que venait de faire votre élève, mais vous lui aurez laissé, associée à cet exercice précis, une mauvaise impression.

Récompense :
Il faut au contraire récompenser immédiatement sa monture dès qu'elle a bien exécuté un exercice ou simplement accompli un progrès, et la laisser sur ce souvenir. Vous serez surpris de constater qu'en reprenant le même exercice une semaine plus tard, votre cheval aura encore progressé, un peu comme s'il avait ruminé l'exercice dans sa tête pendant l'intervalle.

L'art des variations :
De même qu'il faut varier les exercices d'une séance, de même il faut savoir varier la nature du travail d'une séance à l'autre. Si jour après jour vous faites répéter la même reprise de dressage à votre cheval, ne vous étonnez pas qu'il soit souvent distrait ou qu'il cherche à vous résister. Si vous mobilisez son intérêt par des sorties variées, vous obtiendrez une bien meilleure coopération de sa part. Il faut aller beaucoup en extérieur et ne pas hésiter à atteler ou à faire sauter un cheval de dressage, à jouer aux pony-games ou à mettre à la voltige son cheval de concours hippique, etc. En découvrant d'autres disciplines, votre cheval apprend à apprendre et développe sa curiosité et sa volonté de bien faire.

Comme la plupart des mammifères, les chevaux sont joueurs. Il est donc astucieux de leur présenter les nouveaux exercices comme autant de jeux.

Source :
Extrait des éditions atlas
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Message par gebouye Mer 24 Fév 2016, 08:37

Et voilà un article écrit par Véronique de Saint Vaulry her-self sur le sujet, paru dans le Cheval Mag n°304 ^^

Motiver son cheval : dites-lui ce que vous en pensez !

Le cheval est plein de bonne volonté : il obéit, il mémorise, et même, la plupart du temps, il nous garde sur son dos. Mais il ferait encore davantage si nous lui expliquions clairement ce que nous attendons de lui. Un effort de communication s'impose.

Pour savoir s'il fait bien ou mal, le cheval n'a que les aides. Celles-ci se renforcent et deviennent désagréablement insistantes s'il ne donne pas la réponse souhaitée ; ou s'adoucissent au contraire lorsqu'il travaille correctement.Etre ou ne pas être puni, en somme ! Logique, mais guère motivant. Et si par malheur le cavalier tape dans la selle pendant un grandiose allongement du trot, punit d'un retard de main un fort bon départ au galop ; ou plus simplement n'ose pas relâcher ses aides parce qu'il craint de ruiner le mouvement... alors le cheval ne sait plus s'il fait bien ou mal, et vit dans l'incompréhension. Très vite, il se désintéressera de sa tâche...

Pour le motiver, il est donc sage de faire régulièrement appel à des récompenses concrètes. Mais que de difficultés pratiques ! Pour offrir un temps de repos ou une friandise, il faut interrompre le mouvement que le cheval vient de réussir... et sur le champ, puisqu'au delà de 3 secondes de délai, il ne comprendra plus pourquoi on le récompense... Autant dire qu'il est exclu de procéder ainsi pour des exercices dynamiques, comme les sauts, les départs au galop, les changements de pied...

Même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut donc récompenser qu'une fois de temps en temps, et encore, pas n'importe quel mouvement. Or pour créer une vraie motivation, il faudrait que le cheval soit le plus souvent possible informé de la satisfaction de son cavalier.

La voix à la rescousse :
Heureusement, il y a la voix. A défaut de donner la récompense sur le champ, on peut l'annoncer. Et ça change tout. Au moment exact où le cavalier estime que le mouvement est réussi, il dit "c'est bien", ce qui ne dérange ni ses aides, ni le mouvement en cours. Si ce mot a un sens pour le cheval, le bon geste va se graver dans sa mémoire, et sera volontiers reproduit.

Exemple, le changement de pied, mouvement qui ne peut être atteint progressivement : ça passe, ou pas... Lorsque le cheval le réussit, la première fois, il se montre inquiet, étonné de ce qu'il vient de faire. S'il est félicité aussitôt, il se rassure, comprenant qu'il a bien fait.

Il suffit de 4 ou 5 mots pour commenter le travail du cheval avec une extrême précision, quels que soient la discipline et les exercices. Au lieu d'enchaîner des mouvements sans comprendre, voilà qu'il est tenu informé en permanence, et en douceur, de la qualité de son exécution.Enfin, il sait comment faire pour mériter des récompenses, et éviter les réprimandes. Alors, forcément, il se met à participer, il s'intéresse, il fait de son mieux. Et il devient un vrai partenaire. Et même un partenaire qui pardonne les erreurs, les aides approximatives, s'efforçant de réussir quand même le mouvement, au lieu d'en profiter pour le "rater"...C'est le seul risque de la méthode : grâce à elle, on peut se permettre d'être un cavalier moyen !
A première vue pourtant, les mots n'ont ni la saveur d'un sucre, ni le piquant d'un éperon, même si on met le ton... Mais le cheval apprendra vite à en tenir compte, si vous les associez à des interventions concrètes :

"Non" :
Ce mot signale une erreur. Départ au galop non demandé ou à faux, perte du pli, trottinement... Les aides interviennent aussitôt pour rectifier l'attitude ou le mouvement. Progressivement, le cheval apprend à se corriger de lui-même dès l'indication vocale, puis à éviter la faute. L'important, c'est que le "non" ne soit jamais associé à la violence ou la punition : c'est une information, pas une menace : il ne doit provoquer ni inquiétude, ni contraction.

"Dis !" :
Plus menaçant, ce mot sanctionne les graves désobéissances, les manquements à une règle parfaitement connue (paresse à la jambe, par exemple). Le renouvellement incessant d'une même faute -et du "non" qui l'accompagne- peut y conduire également.Si le cheval ne corrige pas aussitôt son incartade, une sanction physique s'ensuit (dans les 3 secondes). Une fois connu, le mot permet donc d'éviter une punition systématique, sans perte d'autorité. Mais il doit rester rare. Sinon il traduit un malaise : soit que le cavalier, trop faible, le prononce sans jamais oser punir, soit qu'il se montre au contraire trop exigeant.

"C'est bien" :
Plus difficile à enseigner, ce mot essentiel signale un exercice réussi.

Prévoir 3 phases d'apprentissage :
- D'abord, le prononcer lors d'exercices statiques, arrêt, sagesse au montoir, bridage, ce qui permet de donner une friandise en même temps. En profiter pour caresser, car ce geste simple prendra lui aussi plus de valeur s'il est régulièrement associé au sucre, ou au repos.
- Ensuite, choisir des exercices lents : pirouette, reculer, épaule en dedans au pas. Dès que le mouvement est bon, dire "c'est bien, allez", s'efforcer d'obtenir encore deux ou trois pas, puis arrêter à la voix. Répéter "c'est bien" et donner une friandise ou un temps de pas rênes longues, ou les deux. Si le cheval cherche à s'arrêter et tourne la tête vers vous quand il entend "c'est bien", c'est bon signe, mais la difficulté sera maintenant de l'empêcher de mettre fin de lui-même à l'exercice !
- Il va donc falloir enfin lui apprendre à prolonger son effort, "malgré" les félicitations vocales. Pour cela, choisir un exercice simple et dynamique, cercle au galop par exemple. Dès que le mouvement est bon, dire "c'est bien" en caressant, mais relancer aussitôt l'action (gentiment !) si elle s'interrompt. Recommencer jusqu'à ce que le cheval, déçu, maintienne son effort. Alors seulement, dire "OK", relâcher complètement les aides, puis arrêter à la voix pour récompenser.

"OK" :
C'est donc la mise en liberté qui récompense l'application du cheval. Ce mot clôt logiquement une suite de "c'est bien"... Les aides se relâchent complètement, on caresse, et on laisse faire. Selon son tempérament et l'exercice précédent, le cheval donnera une descente d'encolure, une accélération, ou un coup de frein immédiat pour attendre son sucre ! Ce moment de relaxation peut constituer une récompense en soi, et évite d'associer "c'est bien" avec l'interruption de l'exercice, ce qui, nous l'avons vu, présente des inconvénients.

"Voilà" :
Une dernière indication utile, que le cheval comprendra à l'usage. On s'en sert lorsqu'on vient de dire "non" et que la faute est rectifiée, ou lorsque le mouvement évolue dans le bon sens, sans atteindre encore la perfection souhaitée. Cela évite d'associer "c'est bien" avec un mouvement imparfait, tout en permettant d'encourager les progrès. Logiquement d'ailleurs, "c'est bien" ne tarde pas à suivre...

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