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Les sens du cheval - Généralités

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Les sens du cheval - Généralités Empty Les sens du cheval - Généralités

Message par gebouye Mar 29 Déc 2015, 08:49

Bonjour,

Je suis tombée sur un article plutôt sympa qui présente les sens du cheval, leur perseption particulière, et surtout un petit comparatif avec l'homme.

L'article :

Les sens du cheval



Introduction :
Dans la nature, la survie du cheval dépend de ses sens. La vue et l’ouïe l’avertissent des dangers, le toucher et le goût lui permettent de distinguer les bons sens et les mauvais aliments. La domestication a atténué les réactions des chevaux à certaines perceptions : ils ne se sauvent pas, par exemple, chaque fois qu’ils voient une automobile, mais leurs sens ont gardé leur acuité d’origine. Quand un cheval réagit à quelque chose, que nous n’avons pas perçu, nous l’attribuons à son « sixième sens ». Il ne le fait qu’en exploitant simultanément des informations perçues par ses sens très aiguës.

1. Le toucher :
Le toucher est un sens développé chez le cheval. Les moustaches et les longs poils entourant les yeux sont importants pour percevoir les objets rapprochés. Il ne faut jamais les couper quand on tond un cheval, même pour un concours. On les nomme les vibrisses. Cette partie du corps du cheval est un excellent capteur sensoriel, il lui permet notamment de choisir ses aliments. La peau du cheval est très sensible, il réagit au moindre contact sur sa peau. Lorsqu’une mouche se pose sur son dos, ses muscles se contractent nerveusement pour la chasser. Mais cette sensibilité est inégalement répartie sur le corps du cheval. Les pieds permettent de connaître la nature du sol sur lequel il évolue et d’éviter les obstacles de toutes sortes. Lorsqu’un cheval est adroit sur ce plan, on dit qu’il a le « pied sûr ». La sensibilité du toucher du cheval est exploitée directement par le cavalier qui s’en sert pour communiquer avec lui.

2. Le goût :
Sens très sûr, le cheval utilise son goût pour différencier les plantes comestibles de celles qui sont toxiques. Il ne consommera, par exemple, que les parties non toxiques des renoncules. Il choisira telle eau plutôt qu’une autre, dédaignera une espèce végétale tout en broutant les voisines ! Les chevaux comme les hommes, ont aussi des préférences alimentaires. Souvent, ils apprécient le sucré mais ne négligeront pas une pomme un peu acide et aimeront lécher un bloc de sel. Le goût est allié à l’odorat…

3. L’odorat :
L’odorat du cheval est également très développé et joue un grand rôle dans sa vie. Le cheval peut différencier de nombreuses odeurs et déceler celle d’un congénère ou de son cavalier à grande distance. Lorsqu’il flaire une odeur inhabituelle, il prend l’attitude du flehmen : il retrousse sa lèvre supérieure en levant le nez et « goûte » l’air à l’aide d’un organe très sensible situé dans le palais : l’organe de Jacobson.

Le flehmen
L’odorat joue aussi un rôle prépondérant dans la socialisation du cheval : un nouveau venu sera soigneusement humé par ses semblables et fera de même en retour. Quand un cheval a enregistré l’odeur d’un congénère, que celui-ci lui plaise ou non, il ne l’oubliera jamais.

chevalogie.free.fr/cheval/5_sens_du_cheval_suite.htm

4. L’ouïe
C’est l’héritage de son statut passé de proie qui explique l’excellente acuité auditive du cheval. En effet, le cheval est doté d’un système auditif très puissant, grâce à des oreilles très mobiles mais surtout de grande taille, le cheval est capable de capter tous les bruits qui l’entourent y compris certains ultrasons (par définition, inaudibles pour l’homme). En plus, sa sensibilité auditive est très développée si bien que le cheval peut entendre des sons de très faible intensité comme un léger bruissement de feuilles dans la forêt qui peut déclencher un réflexe de peur alors que le cavalier n’aura rien entendu. Cette sensibilité peut parfois être un handicap pour le cheval surtout dans les environnements bruyants auxquels on le confronte.
En effet, trop de bruit nuit au cheval qui est accablé de partout et peut expliquer une certaine nervosité de la part de l’animal. Ainsi, il faut toujours parler à un cheval qu’on aborde, surtout s’il tourne le dos, pour éviter de le surprendre, ce qui peut provoquer chez lui une réaction de défense. La voix de l’homme a beaucoup d’effet sur le cheval, autant pour le commander que pour l’apaiser.

5. La vue
Le cheval a une vision très différente de la nôtre. Tout d’abord, son champ de vision est beaucoup plus large ; il voit quasiment à 360 ° (contre 140° pour l’homme). Cependant, si l’homme voit en relief, sur l’ensemble de son champ de vision, le cheval est limité à 60 ° pour la vision en relief. Ses yeux, situés latéralement sur sa tête, ne lui permettent qu’une vision monoculaire (un seul œil) sur l’essentiel de son champ de vision. Au niveau de la qualité de la vision, on reconnaît au cheval une meilleure vision nocturne. De jour, on a constaté que le cheval distinguait moins bien les couleurs et qu’il mettait plus de temps à s’accoutumer au changement de luminosité. D’autre part, le cheval distingue mieux les mouvements même lointains. Cette particularité est encore une fois héritée de son passé de proie. Enfin, le cheval a une vision spécifique : la structure de ses yeux l’oblige à baisser ou lever la tête selon qu’il veut voir respectivement près ou loin de lui.

Juste devant lui :
Le profil allongé de sa tête et la position des yeux sur le coté, empêchent le cheval de voir droit devant lui, en dessous de 2 m de distance. C'est pourquoi il ne voit pas l'obstacle au moment où il s'apprête à le sauter ! Pour s'aider, il aura auparavant évalué la distance grâce à sa vision binoculaire face à lui, puis il fonce à l'aveuglette. Certains chevaux, au moment de sauter, essaient de tourner légèrement la tête pour voir l'obstacle, au moins avec un œil. Les chevaux borgnes sautent encore très bien, ils arrivent donc à compenser le manque de vision en relief pour l'évaluation des distances.

Voir les mouvements :
Le cheval voit moins les détails que nous, mais il est beaucoup plus sensible que nous au mouvement. On suppose que pour reconnaître un animal ou un homme, il identifie des gestes caractéristiques, plutôt que des détails. Pour voir une image nette, suivant la distance des objets à observer, le cheval doit baisser ou lever la tête. Cette faculté lui offre l'avantage, quand il a la tête baissée pour brouter, de voir net simultanément les objets proches sur le sol et ceux éloignés à l'horizon.

Voir les couleurs :
Les chevaux ont une perception des couleurs moindre que la nôtre. Des expériences récentes montrent qu'il réagit très bien aux jaunes, puis aux verts, aux bleus, et en dernier, aux rouges. La prédominance du jaune et du vert pourrait correspondre à une adaptation à la couleur dominante de son milieu naturel, les plaines herbeuses. Il est par contre très sensible aux jeux d'ombre et de lumière, car il a peut être un problème de vitesse d'adaptation de sa pupille. Combien de chevaux s'effraient des rayons solaires qui frappent le sol !

Voir dans la pénombre & la nuit :
La taille de son œil, plus gros que celle de l'éléphant ou de la baleine, et la possession d'un dispositif d'intensification de la lumière (couche réfléchissante vers la rétine), lui permet d'avoir une meilleure vision nocturne que la nôtre. Peut être avez vous déjà fait l'expérience d'une randonnée nocturne, le cheval fait ça sans être troublé. D'autres ont même sauté des obstacles au clair de lune, éprouvant pour les nerfs du cavalier, mais pas du cheval !
Le cheval est donc aussi un animal nocturne. Toujours cette crainte du prédateur qui le taraude. C'est pourquoi il ne ferme les yeux que 2 à 3 heures par jour pour dormir, et encore le fait-il en fragmentant ce sommeil en périodes de 3 à 5 minutes chacune.

En pleine lumière :
Dernière merveille, en pleine lumière, la pupille du cheval se rétracte en formant une fente horizontale, et non un point noir, comme chez nous. Cette particularité lui permet de conserver tout l'angle de champ, pour continuer à balayer tout l'horizon, et voir ainsi les prédateurs s'avançant à contre jour.

Conclusion :
Peut-on parler de l’existence d’un sixième sens chez le cheval ?
L’excellent sens de l’orientation du cheval fait souvent parler d’un « sixième sens » car il est difficilement explicable en se basant uniquement sur les cinq sens connus (la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, et le goût). Tel cheval retrouve son chemin alors qu’il n’avait fait le trajet qu’en camion auparavant.
Tel autre, après un voyage ayant duré plusieurs heures, se met soudain à hennir à quelques kilomètres de son écurie. Un troisième rentre sans hésiter à la maison alors que son cavalier se croyait complètement perdu… Autant d’événements qui ont le don d’intriguer jusqu’aux spécialistes.

Alors existe-t-il un sixième sens chez les chevaux ? Personne n’a la réponse à cette question ! Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que, si ce sens de l’orientation exceptionnel a ses avantages, il a aussi des inconvénients !
Ainsi, il n’est pas exceptionnel de voir un cheval s’échapper régulièrement de son nouveau pré ou de sa nouvelle écurie pour retrouver ses anciens quartiers et compagnons… parfois au péril de sa vie, car sa route peut croiser celle d’une voiture !


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Dernière édition par gebouye le Mar 29 Déc 2015, 09:01, édité 1 fois
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Message par gebouye Mar 29 Déc 2015, 09:00

Petit complément sur les sens :

La vue
La vision du cheval s'étends sur un angle de 340 degrès.

Cependant sa vue possède deux angles morts : juste devant lui et juste derrière lui. En effet il ne vois pas si on lui touche le bout du nez ni si on lui touche la croupe.

Les angles morts sont compensés par les autres sens.

Les angles de vue se rencontrent devant lui ce qui lui permet d'apprécier les distances.

Chaque angle du vue lui permet de voir une image.

Ce type de vue est propre aux herbivores et leurs permets une détection des dangers et des prédateurs.

La vision du cheval est portant mauvaise surtout pour certaines races de chevaux. Une étude démontre que 75% des chevaux de trait seraient myopes.

Le cheval a cependant la capacité de voir aussi bien les objets près de lui que ceux qui sont lointain de façon simultanée. Il peux donc brouter tout en observant son environnement pour voir un prédateur ou un danger si besoin.

La vision du cheval lui permet de percevoir 20 à 25 images par seconde alors que l'homme n'en perçoit que 15 à 18 images par seconde. Il s'agit la encore d'une technique pour faire face aux prédateurs.

Le cheval a la capacité de voir la nuit grâce au tapetum lucidum qui recouvre sa rétine. La pupille de son yeux s'ouvre à mesure que la lumière baisse. Sa vision de nuit est proche de celle du chat. Cependant son yeux demande un temps d'adpatation à l'obscurité et demande donc un temps d'acclimatation lorsqu'il se retrouve brusquement dans l'obscurité.

La vision des couleurs chez le cheval est semblable à celle d'un homme daltonien.

Un cheval aveugle peut très bien vivre si il est en troupeau.

L'ouïe
L'ouïe chez le cheval est très développée. Par exemple, il entends une souris dans la paille à 100 mètres de distance.

Le cheval perçoit des sons allant de 6 Hz à 33 500 Hz de fréquence. Il est capable de percevoir les tremblements de terre avant l'homme et entends les ultrasons.

Le système auditif chez le cheval se compose de 16 muscles.

Les oreilles du cheval sont mobiles et bougent indépendamment l'une de l'autre. Il les oriente en direction de la source du son.
Les oreilles en forme d'entonnoir lui donnent une grande capacité auditive.

Les oreilles et les yeux du cheval sont reliés par une connexion nerveuse.

L'ouïe chez le cheval est très importante pour lui car il lui permet d'entendre un prédateur lorsqu'il broute.

L'odorat
Le cheval possède un odorat très développé.

Son odorat fonctionne grâce aux cellules olfactives qui se trouvent dans les naseaux.

Le cheval dispose aussi d'un organe appelé Jacobson dont le rôle est de fixer les odeurs afin de les analyser au mieux.

L'odorat du cheval lui permet nottament de trouver les points d'eaux, de découvrir des objets nouveaux, d'identifier les autres chevaux grâce a leurs crottins ou à leurs urines et de sentir la présence d'une jument en chaleur à plus de 600m.

Pour se saluer les chevaux se sentent le bout du nez.

Lorsque le cheval a besoin d'analyser une odeur, le cheval enferme l'odeur dans sa fosse nasale grace à une forte inspiration en remonttant la lèvre supérieure. Il utilise son organe voméro-nasal. On appelle cela le flehmen.

Le toucher
Le cheval ne possède pas la même sensibilité au toucher en fonction des différentes zones de son corps. En effet, le dos et la tête sont très sensibles alors que les jambes le sont beaucoup moins. La peau frémit au contact d'une mouche. Le sabot est insensible mais le pied est extrêmement sensible (rôle dans la gestion de l'équilibre).

Comme les chats, le cheval possède des poils autour de ses lèvres appelés vibrisses. Ses poils lui permettent notamment d'identifier des nouveaux objets, de trier ses aliments, etc.

Les chevaux aiment le contact et se toucher entre eux. On appelle cela le grooming ou toilettage mutuel.

Le goût
Le goût du cheval lui permet de reconnaître et de trier ses aliments.

Avant d'être manger l'aliment est senti.

Le cheval doit être très rigoureux sur ce qu'il mange car il ne peux vomir.

Initialement le cheval n'est pas attiré vers les aliments sucrés c'est le contact avec l'homme qui lui a appris à apprécier ce goût.

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