Fiche Equitation technique - La position du cavalier [Cheval Mag]

Cheval Mag n°304 – Mars1997 :


Outre l'aspect esthétique, qui n'est pas négligeable, seule une bonne position permet d'amortir au mieux les chocs transmis par le cheval. Sans une bonne position, il est impossible de faire un bon usage - précis et discret - de ses mains et de ses jambes. Acquérir une bonne position devrait donc être le premier souci de tout cavalier.

Les manuels actuels ne parlent plus de LA bonne position à cheval, mais d'une "recherche d'équilibre" qui débouche implicitement sur diverses positions acceptables. Il nous semble préférable de recommander une position précise, mais en expliquant pourquoi.

- Ce qui est important, c'est de vraiment se grandir dans sa selle. De toujours bien étirer sa colonne vertébrale, comme si une force nous tirait vers le haut par la bombe. Cette attitude est indispensable car elle facilite l'amortissement des secousses au niveau des hanches. L'erreur la plus couramment commise est de laisser sa colonne vertébrale s'enrouler, sa tête avancer et son dos se voûter. Il faut, au contraire, reculer le menton et étirer son dos au maximum vers le haut. C'est bien sûr fatigant et il faut s'entrainer. Il est également important de s'asseoir assez en avant de la selle, ce qui permet de garder plus facilement ses jambes verticales sous soi.

- Toutes les articulations du bras doivent pouvoir jouer librement pour accompagner les mouvements du cheval. Les épaules doivent être souples et non bloquées, comme chez de nombreux débutants. Les coudes doivent être à demi fléchis et près du corps pour pouvoir avoir un débattement optimal. Les poignets ne doivent pas être cassés afin de pouvoir jouer dans tous les sens. Il faut donc que les doigts du cavalier se fassent face. Attention, cette position n'est pas rigide, figée, mais au contraire très souple.

- Les jambes doivent tomber librement, sans s'accrocher à la selle. Les cuisses reposent à plat sur les quartiers. Les genoux sont souples et non serrés (il est essentiel de bien régler ses étriers). Les mollets sont au contact et, si possible, assez fixes. Les chevilles sont à moitié fléchies, ce qui amène le talon plus ou moins bas en fonction de la souplesse du cavalier. Sans étriers, les pointes de pied tombent librement.

NB : image prise sur le net